Chorale allemandé
Une jeune fille allemande venue travailler chez Mylène et Jean-Paul en 2022, qui chantait dans une chorale chez elle en Allemagne (Augustiner Ehemaligenchor de Grimma près de Leipzig), a eu la bonne idée d’organiser un voyage avec son groupe composé de jeunes de 20 à 25 ans. Ils étaient une vingtaine.
Ils sont arrivés le dimanche 18, ils ont logé au gîte Nolibos à Monein.
Un programme était établi afin qu’ils puissent visiter la région et en même temps travailler leurs chants.
Voir la nouvelle rubrique “Sorties/Voyages” ou indépendamment les deux articles :
– “Balade au quartier Ucha et visite guidée au domaine Montesquiou”, le 20 août 2024.
– “Sortie en vallée d’Ossau”, le 21 août 2024.
Pour finir, un concert était organisé en l’église de Cardesse le samedi 24. Nous avons partagé “la scène” et ce fut une très belle soirée. Ils ont séduit le public venu nombreux ce soir-là. Ils ont chanté “La Sobirana”, et nous avons entonné avec eux une chanson en allemand pour finir.
Ce fut une semaine très riche pour eux comme pour nous ! De grands moments de partage et d’émotions…
La chorale Augustiner Ehemaligenchor
Los Esbarrits
Chants en commun
Parmi ces photos, en plus du concert à Cardesse, la visite de la charpente de l’église de Monein et le dernier repas en commun à Nolibos.
Sur leur site, les Allemands ont publié deux articles sur leur séjour en Béarn. Nous vous les livrons en Allemand et traduits.
Chorfahrt nach MoneinVom 18. bis 25. August 2024 waren wir als Chor in Frankreich zu unserer ersten Chorfahrt. Ursprünglich hatten wir einfach nur Lust auf eine Woche voller Musik, sozusagen einem langen Chorlager, im Ausland. Doch was uns in Frankreich erwartete übertraf all unsere Erwartungen! Schon als wir am Sonntagabend in Pau ankamen waren unsere Gastgeber*innen, Mylène und Jean-Paul, sowie einige Mitglieder unseres korrespondierenden Chores, den Los Esbarrits, so freundlich, uns vom Bahnhof bis zu unserer Unkerkunft zu fahren. Die einstündige Autofahrt in Kleingruppen nutzen wir, um unser eingerostetes Schulfranzösisch wieder aufzutauen und unsere Chauffeur*innen etwas besser kennenzulernen. Das klappte je nach Fahrgemeinschaft sehr bis weniger gut. Doch spätestens als wir dann nach dem langen Anreisetag in unserer Unterkunft Noulibos ankamen, spürten wir erstmals die herzliche Wärme unserer Gastgeber*innen und waren voller Vorfreude auf die kommende Woche: Wir standen an einem südfranzösischen Sommerabend unter Palmen vor einem Vierseitenhof. Das große blaue Scheunentor stand weit offen und unsere Gastgeber*innen hatten Matratzen für die sechs Leute organisiert, für die die Betten nicht reichten. Auch standen bereits Frühstück und Mittag für den nächsten Tag bereit, damit wir in Ruhe ankommen konnten. Für die sechs folgenden Tage hatten wir einen groben Plan erstellt, in dem viele Proben aber natürlich auch einige gemeinsame Programmpunkte mit den Franzosen standen. Wir wussten nicht, was davon wir tatsächlich machen würden und ob unsere französischen Austauschpartner*innen überhaupt die Zeit hätten, an dem gemeinsamen Programm teilzunehmen. Doch schon der Morgen hielt die nächste Überraschung für uns bereit. Wir saßen bei französischem Käse, Baguette, Gartenpfirsichen und selbstgemachter Marmelade am Frühstückstisch als Jean-Paul und Mylène nach dem Rechten schauten und mit uns die kommende Woche besprachen. Sie offenbarten uns, dass die Los Esbarrits sich richtig viel Austausch wünschten und alle unserer geplanten Gemeinschaftsaktivitäten und sogar noch viel mehr mit uns durchführen wollten. Wir mussten also einen großen Teil unserer Wochenplanung über Bord werfen und hatten Lust auf die gemeinsame Zeit. Die ersten anderthalb Tage jedoch, sollten wir erstmal Zeit für uns haben – Zum Ankommen, Proben und um das Gelände kennenzulernen. Im Maison Noulibos lebte auch Mylènes Mutter, “Mamie”, die uns immer wieder reich mit ihrer Gartenernte von beispielsweise Feigen oder Tomaten beschenkte. Weitere Mitbewohner waren Batou und Zaza (Hund und Katze), die uns zu zwei regelmäßigen Wegbegleitern bei unseren Proben wurden. Jean-Paul führte uns Montag Vormittag über den Hof, wo wir seine Kühe, Enten, Hühner und vieles mehr sahen! Musikalisch haben wir besonders die deutschen Lieder der Sommersaison mit nach Frankreich genommen. Doch auch sechs neue Stücke wollten wir lernen, die entweder im Sommer keinen Platz mehr gefunden haben oder die wir schon einmal für Weihnachten vorarbeiten wollten. Ein Stück stellte für uns eine besondere Premiere dar: Unser Chorleiter Louis hatte gemeinsam mit unserer Altistin Klara ein eigenes Stück geschrieben – ein AEC-Original gewissermaßen! Außerdem hatten wir fünf neue Chorsänger*innen dabei, die natürlich auch die Sommerstücke noch lernen mussten. Also probten wir den verbleibenden Montag fleißig drauf los und verbrachten den Abend unter uns. Am Dienstag, nach Vormittagsprobe und Mittagspause, ging es dann endlich auf interkulturellen Austausch: Marie-Chantal und Gérard, ebenfalls Mitglieder der Los Esbarrits, hatten auf ihr Gut zur Weinverkostung eingeladen. Gemeinsam mit Mylène, Jean-Paul und einigen anderen wanderten wir zu ihren Nachbar*innen, nahmen aber natürlich einen großen Umweg über ihre Weinberge, die sie uns stolz zeigten und den Anbau erklärten. Der Wein der Region ist der Jurançon – laut Jean-Paul wird 2024 ein guter Jurançon-Jahrgang werden. In Gérards Weinkeller angekommen, zeigte er uns den Prozess der Weinproduktion und packte anschließend nicht wenige Flaschen und Sorten von seinem besten Wein aus, der einigen deutschen rasch zu Kopfe stieg! Ehe man es sich versah, wurde das geleerte Glas von Jean-Paul wieder aufgefüllt. Zum Wein wurde Wasser und sehr leckerer französischer Käse gereicht. Nachhause nahmen wir den direkten und kurzen Weg, vorbei an den Eseln, die uns jeden Morgen weckten. Unsere Gastgeber*innen hatten uns vor den Stromzäunen gewarnt, doch bei dem Versuch, den Esel zu streicheln, verpasste einer unserer Bässe sich und dem armen Tier einen Schlag. Seitdem hatte uns der Esel tatsächlich nicht mehr geweckt. Wir hoffen, es geht ihm gut… |
Voyage de la chorale à MoneinDu 18 au 25 août 2024, nous sommes allés en France pour le premier voyage de notre chorale. Au départ, nous avions simplement envie de passer une bonne semaine à faire de la musique tous ensemble quelque part à l’étranger. Mais ce qui nous attendait en France a dépassé toutes nos attentes ! Dès notre arrivée à Pau le dimanche soir, nos hôtes, Mylène et Jean-Paul, ainsi que quelques membres de la chorale de nos partenaires Los Esbarrits, ont eu la gentillesse de nous amener de la gare à notre lieu d’hébergement. Nous avons profité du trajet d’une heure en voiture, en petits groupes, pour rafraîchir notre français scolaire un peu rouillé et faire un peu mieux connaissance avec nos chauffeurs. Dans certaines voitures, cela a très bien fonctionné, dans d’autres, un peu moins bien. Mais c’est plus tard lorsque nous sommes arrivés à notre logement de Nolibos, après une longue journée de voyage, que nous avons ressenti pour la première fois la chaleur avec laquelle nos hôtes nous ont accueillis et nous étions pleins d’impatience pour la semaine à venir : nous étions sous les palmiers, un soir d’été dans le sud de la France, devant une ferme avec des bâtiments sur les quatre côtés. La grande porte bleue de la grange était grande ouverte et nos hôtes avaient prévu des matelas pour les six personnes pour lesquelles il n’y avait pas assez de lits. Le petit-déjeuner et le déjeuner pour le lendemain étaient également déjà prêts pour que nous puissions nous « poser » en toute tranquillité. Pour les six jours prochains, nous avions établi un plan approximatif, dans lequel figuraient de nombreuses répétitions, mais aussi bien sûr quelques activités ensemble avec nos partenaires Français. Nous ne savions pas vraiment ce que nous allions faire et si nos partenaires Français auraient même le temps de prendre part aux activités de notre programme commun. Mais dès le matin, une autre surprise nous attendait. Nous étions assis à la table du petit-déjeuner avec fromage français, baguette, pêches du jardin et confiture faite maison lorsque Jean-Paul et Mylène sont venus nous voir et nous ont parlé de la semaine à venir. Ils nous ont révélé que Los Esbarrits souhaitaient beaucoup de rencontres et qu’ils voulaient réaliser avec nous toutes les activités communes que nous avions prévues, et même plus. Nous avons donc dû jeter par-dessus bord une grande partie de notre planning hebdomadaire et nous étions ravis de pouvoir passer du temps ensemble. Et, pendant la première journée et demie, nous avons eu du temps pour nous – pour nous installer, nous organiser, pour répéter et pour découvrir le site. Dans la Maison Nolibos vivait aussi la mère de Mylène, « Mamie », qui nous a toujours fait de nombreux cadeaux avec sa récolte de figues ou de tomates par exemple. Les autres colocataires étaient Batou et Zaza (chien et chat), qui sont devenus les deux compagnons réguliers de nos répétitions. Jean-Paul nous a fait visiter la ferme le lundi matin, où nous avons vu ses vaches, ses canards, ses poules et bien plus encore ! Sur le plan musical, nous avons notamment emmené en France les chansons allemandes de la saison estivale. Mais nous voulions aussi apprendre six nouveaux morceaux, qui soit n’avaient pas trouvé leur place en été, soit que nous voulions préparer pour Noël. L’un d’entre eux constituait une première pour nous : Louis, le dirigeant de notre chorale, avait écrit son propre morceau avec Klara, notre altiste – un original de l’AEC en quelque sorte ! De plus, nous avions avec nous cinq nouveaux choristes qui devaient bien sûr encore apprendre les morceaux d’été. Nous avons donc passé le reste de la journée de lundi à répéter assidûment et avons passé la soirée ensemble. Le mardi, après la répétition du matin et la pause déjeuner, nous sommes enfin partis pour un échange interculturel : Marie-Chantal et Gérard, également membres de Los Esbarrits, avaient invité à une dégustation de vin dans leur domaine. Avec Mylène, Jean-Paul et quelques autres, nous avons fait une excursion et sommes allés chez leurs voisins, et avons bien sûr fait un grand crochet par leur vignobles qu’ils nous ont montrés avec fierté et dont ils nous ont expliqué la culture. Le vin de la région est le Jurançon – selon Jean-Paul, le Jurançon de 2024 sera un bon millésime. Arrivés dans la cave de Gérard, il nous a montré le processus de production du vin et a ensuite sorti pas mal de bouteilles et de variétés de son meilleur vin, qui est rapidement monté à la tête de quelques Allemands ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Jean-Paul remplissait à nouveau le verre vide. Le vin était accompagné d’eau et d’un délicieux fromage français. Pour rentrer, nous avons pris le chemin le plus court et le plus direct, en passant devant les ânes qui nous réveillaient chaque matin. Nos hôtes nous avaient mis en garde contre les clôtures électriques, mais en essayant de caresser l’âne, l’un de nos bassistes s’est pris un coup de courant, ainsi que le pauvre animal. Depuis, en fait, l’âne ne nous a plus réveillés. Nous espérons qu’il va bien… |
Le deuxième est plus court…
Chorfahrt mit den Los Esbarrits
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Voyage de la chorale avec Los Esbarrits
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